Meurtre de Sang Froid – Page d’indices

Consultez le monitoring de Robert Kohler.

Selon la courbe des pulsations, l’injection fatale a été administrée entre 21h09 et 21h11

Le journal de l’ordinateur fournit des informations sur le moment où le coupable commence à exécuter son plan.

D’après ce journal, on peut conclure que cela a commencé juste avant 21h01. La caméra de sécurité exclue l’un des suspects.

La caméra de surveillance montre Maria qui quitte la pièce à 21h03. Par conséquent, elle n’a pas pu couper l’électricité. Elle a un alibi !

Lisez attentivement la composition des chewing-gums.

Sur l’emballage, vous trouverez entre autres, dans la liste des ingrédients, le colorant alimentaire E171.

Lisez la décision de la Cour d’Appel Pénale du Texas.

Si Martin Moor était le tueur, il aurait eu une violente réaction allergique au colorant E171 présent dans le chewing-gum. Ce n’est donc pas lui qui a masqué la caméra de surveillance : il a un alibi.

L’article parlant de l’expédition (page 6) mentionne la source de la photo qui l’illustre. Il peut y en avoir d’autres…

Le programme télé (page 8) parle d’une émission visible sur l’une des photos.

Le compte Instagram de Stephan Kraus, le cuisinier, contient une photo le montrant dans la cuisine, devant la télé, à l’heure du meurtre. Il a un alibi.

Vérifiez bien l’enveloppe et son expéditeur, vous découvrirez qu’une autre personne est liée à la famille de Kohler.

L’article du journal parlant de la succession d’un milliardaire pourrait constituer un bon mobile.

La date d’expédition de la lettre est importante.

Klaus Neumann pourrait potentiellement faire partie de la famille de Robert Kohler et du milliardaire. Ils seraient donc tous les deux bénéficiaires de l’héritage. Mais la lettre de la grand-mère de Klaus a été envoyée avant la mort du milliardaire. De plus, le journal a publié l’article sur l’accident juste avant le deuxième ravitaillement du 2 septembre. Le journal a été livré le jour même où l’Anduran a été volé. À ce moment, Klaus n’était pas au courant pour l’héritage, il n’avait donc aucun mobile.

Cette conversation met en évidence que Maria avait eu une relation amoureuse avec une personne inconnue, qui la menaçait de révéler leur relation à son mari Raul. Vous pouvez connaître le nom de cette personne (ou demandez l’indice suivant).

Composez le numéro indiqué dans la conversation ! Vous connaitrez ainsi l’identité de son amant. Pensez à composer l’indicatif pays (+44 ou 0044)

L’explication du code binaire se trouve dans le journal. Les lettres et les chiffres peuvent être convertis de la manière suivante :

Décrypter le mot de passe de Kohler vous donne le résultat suivant : jagger43.

Sur son répondeur (voir Échanges de textos – 1), Kohler donne son adresse mail : kohler@pole-explorer.org. Grâce au code binaire (voir indice précédent), vous pouvez décrypter son mot de passe, avec lequel vous pouvez accéder à ses mails sur le site de la station polaire.

Vérifiez les heures des livraisons dans le dossier « envoyés » et comparez-les aux images satellites.

Vérifiez les bons de livraison, en particulier celui du 2 septembre.

Vous trouverez des détails importants sur le premier ravitaillement dans les discussions entre Maria et Robert.

Sur les images satellite, vous pouvez voir les alentours des stations météo à différentes dates. Le 2 septembre, vous pouvez voir l’ombre d’un hélicoptère volant en direction de la station polaire. Il devait être environ 21h00, comme expliqué par ailleurs ,dans un autre indice.

Sur les images satellite, les ombres sont orientées dans des directions différentes.

Sur l’image satellite du 5 septembre (le jour du meurtre), vous pouvez apercevoir la motoneige à côté de la station météo la plus éloignée. Sur cette photo, l’orientation de l’ombre de la station météo est identique à celle visible sur la photo du 2 septembre. Les deux photos ont donc été prises à peu près à la même heure, vers 21h00.

D’après les images satellite, Raul était à la station météo à l’heure du meurtre.

Regardez les documents de livraison dans la boite mail de Robert Kohler.

Maria mentionne qu’une seringue et de la morphine a été volée lors de la première livraison. Robert accusait Martin d’avoir commis ce vol. Qui d’autre pouvait le savoir ?

La personne qui a planifié le meurtre savait que Martin détenait la seringue dans sa chambre et pouvait y avoir accès. Cela ne peut désigner qu’une seule personne.

Lisez la conversation par email entre Maria et Robert du 23 août.

  Lisez le carnet de note de Robert au 23 août.

Il n’y a qu’une seule personne qui a un motif et pas d’alibi.

Thomas Schneider manipule les résultats de ses expériences. Robert l’a prévenu qu’il allait le dénoncer auprès de l’organisation https://breakthroughprize.org/ dont Thomas espère toucher le prix. Le montant de 3 000 000 $ est un sérieux motif pour un meurtre. Il n’a pas d’alibi solide. Maria ne l’a pas vu mais a seulement vu ses vêtements au moment de sa douche. Thomas partageait la chambre de Martin et avait accès à ses affaires et pouvait prendre la seringue.

Une preuve supplémentaire de la culpabilité de Thomas peut être trouvé à partir des emails de Robert Kohler.

Regardez dans la corbeille de sa boite mail.

Toutes les adresses emails sont sur le même format.

Accédez à la boite email de Thomas Schneider.

Regardez très attentivement la photo de son laboratoire.

Dans le frigo on peut voir l’ampoule d’Anduran. Personne d’autre que Thomas n’avait accès à cette salle. Robert le mentionne dans son mail du 8 août. Par inadvertance, il a laissé le flacon volé apparaitre sur la photo. C’est une preuve importante pour établir que Thomas est le meurtrier.

Rappelons qu’il ne s’agit pas de conclusions définitives, mais d’un ensemble destiné à aider la police. Seule une cour de justice habilitée  prendra la décision finale.

53 ans, directeur de la Station Polaire, météorologue, citoyen américain. Il n’était pas très populaire et il y avait bien des raisons à cela. Mais qui pouvait lui en vouloir au point de le tuer ?

36 ans, médecin de la station, seule femme de l’expédition, chilienne. Mariée à Raul Ojedo Toledo, le mécanicien de la station. Elle a eu une aventure avec Robert Kohler mais voulait y mettre un terme. Robert l’a menacée. De plus, elle est la dernière personne à l’avoir vu en vie.

40 ans, mécanicien de la station, mari de Maria, chilien. Il a sans doute appris la liaison de Maria et Robert. Il ne serait pas si surprenant qu’il ait tué l’amant de sa femme dans un accès de jalousie.

37 ans, cuisinier de la station, allemand. Il a un gros problème avec le jeu. Certains soirs, les membres de l’expédition se rassemblaient autour de la table de la cuisine pour jouer au poker. Tout le monde savait que Stefan avait perdu l’intégralité de son salaire face à Robert. Il lui avait demandé de lui rendre l’argent pour aider son frère à payer un traitement médical très coûteux mais Robert a refusé.

41 ans, biologiste, américain. Il participe à l’expédition pour étudier différentes pistes de son projet scientifique. Toutefois, Robert a découvert que Thomas trafiquait ses résultats pour appuyer ses théories dans l’espoir de remporter le prestigieux Prix de la Découverte des Sciences de la Vie (doté de 3.000.000$). Robert a dit à Thomas qu’il ne participerait pas à son escroquerie et qu’il révélerait la vérité. Voici un mobile tout trouvé.

33 ans, électricien, australien. Il s’est blessé et a dû quitter l’expédition précocement. Il n’y a donc plus d’électricien sur la station.

40 ans, glaciologue, allemand. Il est le seul qui ne se soit jamais disputé ou accroché avec la victime du meurtre. Mais la lettre de sa grand-mère et l’article parlant de la mort d’un milliardaire laissent penser que l’héritage en question pourrait être un mobile solide.

29 ans, programmeur, suspect principal, américain. Il semble avoir un problème de drogue. Au début de l’expédition, il a signalé à Robert la perte de ses bagages. Il a probablement ainsi perdu sa drogue, ce qui l’a conduit à voler la morphine du premier ravitaillement. Robert l’a menacé de prévenir la police.